Retrouvez ici des extraits à lire ou à écouter, des topos sur l'univers des romans et foule d'autres informations utiles! Bon voyage…
Lecture conseillée à partir de 10 ans Prix: 15 euros
Non classéVous trouverez dans cette rubrique les quatrièmes de couverture de chaque tome d’Ozéria, ce qui vous permettra de vous faire une idée sur l’histoire principale de chacun d’entre eux! Vous y verrez également l’âge conseillé pour la lecture de chaque livre, ainsi que son prix […]
Non classéL’image ci-dessus, tirée du site Pinterest, pourrait donner une idée assez proche de ce à quoi ressemble le nain forgeron Landry… En tout cas, dans le passage ci-dessous, Karl et ses amis le croisent pour la première fois de leurs aventures, lors de leur exploration […]
Non classéJe vous propose de trouver ci-dessous la fin du chapitre 3 de la première partie du tome 1 d’Ozéria, « Le destin des mages ». Karl et Agnès se trouvent toujours dans les environs de Vélom, la capitale d’Éphade, île qu’ils doivent explorer pour trouver le Sanctuaire […]
Non classéJe vous propose de trouver ci-dessous la fin du chapitre 3 de la première partie du tome 1 d’Ozéria, « Le destin des mages ». Karl et Agnès se trouvent toujours dans les environs de Vélom, la capitale d’Éphade, île qu’ils doivent explorer pour trouver le Sanctuaire d’Aninis où Karl est censé acquérir la Puissance Lunaire. Les deux aventuriers ont assisté, du haut d’une falaise, à un sacrifice religieux qui a horrifié la jeune femme. Désireuse de changer d’air, elle entraîne donc son ami un peu plus haut, dans les Stones…bonne lecture à tous!
Les Stones formaient une imposante chaîne de montagnes qui traversaient la partie orientale d’Éphade. Sauvages, escarpés, les sentiers qui permettaient de les parcourir s’avéraient très dangereux et l’on devait monter un moment pour atteindre les premiers plateaux.
Après une longue marche à l’ombre des roches ancestrales, Agnès et Karl commençaient à s’approcher de l’un de ces hauts plateaux quand ils entendirent soudain les cris affolés d’une jeune femme briser le silence dans lequel ils évoluaient jusque-là. Alors que Karl essayait de repérer d’où provenaient ces hurlements déchirants, une inconnue d’une grande beauté surgit de derrière les rochers, le visage déformé par la peur.
« Aide-moi, supplia la malheureuse en s’adressant au souverain. Je ne veux pas épouser cet homme répugnant ! Seigneur, sauve ma vertu ! Je te le demande à genoux. »
La jeune femme s’agenouillait effectivement devant le roi de Kagas quand un paysan muni d’une fourche apparut à son tour. Agnès et Karl étaient visiblement arrivés au beau milieu d’une scène de ménage. Très embarrassé, Karl se dit que la meilleure solution restait encore d’essayer de parlementer. Il se racla donc la gorge avant de se diriger vers le paysan furibond, laissant la jeune femme qui avait imploré son aide aux bons soins d’Agnès. L’énergumène qu’elle devait épouser était de taille moyenne, corpulent et vraisemblablement peu commode. Au bout d’un court instant de réflexion, Karl se lança en faisant face au paysan :
« Écoute, mon brave, ne crois-tu pas nécessaire de traiter cette demoiselle de façon plus élégante ? »
Devant la circonspection de son interlocuteur, Karl sortit un peu d’argent de sa bourse et le lui tendit. Le fermier le regarda avec convoitise et répliqua d’une voix cassée :
« Cette bourgeoise ne vaut guère plus de douze pièces d’or. Si tu acceptes de me les donner, je lui rends sa liberté et tu t’en serviras comme tu voudras, puisqu’elle t’intéresse tant. »
L’escroc des champs regarda Karl avec malice, attendant sa décision. Si le voyage, la randonnée en montagne et le combat de la matinée ne l’avaient pas tant fatigué, Karl aurait pris grand plaisir à rappeler à ce vaurien un certain nombre de bonnes manières. Or, payer le fripon restait le moyen le plus rapide de s’en débarrasser.
Après avoir jeté un regard à la malheureuse fiancée blottie dans les bras d’Agnès, Karl grimaça et se sépara douloureusement de douze pièces d’or de sa bourse. Le fourbe qui l’avait ainsi démuni recompta son argent et s’en alla en grommelant. À peine Karl s’était-il retourné que la jeune vierge qu’il avait sortie d’affaire se jeta à son cou en lui disant :
« Merci à toi, étranger ! Que les dieux te bénissent pour avoir sauvé Electre ! Adieu, mon ami. »
Electre embrassa son héros sur la joue et redescendit vers Vélom en courant. Karl demeura abasourdi, voire dépité, de constater que la jeune femme souhaitait s’en aller aussi rapidement. Il ne se doutait pas que son intervention auprès de cette vierge lui vaudrait la reconnaissance très appréciable de la protectrice divine de la chasteté, à savoir Aninis en personne. La déesse avait assisté à toute la scène avec Electre et se promit de se montrer favorable à la réussite du jeune souverain qui s’était donné tant de mal pour préserver le souhait d’Electre de rester chaste.
Tandis que les derniers éclats de rire de la jolie Electre s’éteignaient dans la montagne, le visage d’Agnès s’empourpra et la magicienne décida de sortir son ami de la torpeur dans laquelle la jeune fille l’avait plongé. Elle lui secoua donc légèrement le bras.
« Elle est partie, Karl. Ne pense plus à cette fille, maintenant. Tu as bien agi et je t’en félicite, mais nous ne devons pas oublier notre mission. Je propose qu’on marche encore un peu avant de rejoindre Vélom. Qu’en dis-tu ? »
Karl ne répondit pas. Il se contenta de hocher la tête avec abnégation tandis qu’Agnès le traînait vers les sommets des Stones. Elle espérait que la hauteur lui ferait reprendre ses esprits.
Source image: Plume et Kalam – Abdelkarim Belkassen – Canalblog
À Ozéria, certains recourent à la magie par le biais de l’alchimie. Les alchimistes les plus talentueux peuvent être nommés Sages par d’autres Sages. Ils portent alors un pendentif spécifique qui permet de les identifier, prenant la forme d’un « S » à l’intérieur d’un […]
Non classéÀ Ozéria, certains recourent à la magie par le biais de l’alchimie. Les alchimistes les plus talentueux peuvent être nommés Sages par d’autres Sages. Ils portent alors un pendentif spécifique qui permet de les identifier, prenant la forme d’un « S » à l’intérieur d’un cercle d’or.
L’alchimie consiste principalement à invoquer des sortilèges très variés, grâce à des Ingrédients. Ces derniers sont eux-mêmes constitués de particules magiques ne demandant qu’à être exploitées. En faisant certains mélanges, un alchimiste expérimenté peut lancer des sortilèges aussi puissants que ceux des Magiciens. La condition reste de faire les justes dosages et de prononcer, mentalement ou à haute voix, la bonne formule magique (les Ingrédients y sont effectivement réceptifs). L’alchimie permet en tout cas de se servir de magies élémentaires dont on ne dispose pas forcément au départ, puisqu’elle s’appuie sur des ressources extérieures à celui ou celle qui en fait usage.
Par ailleurs, certains mélanges d’Ingrédients permettent également de fabriquer des objets, des potions ou des baumes magiques aux vertus parfois étonnantes. Là encore, il suffit de connaître la recette, la formule éventuellement associée et les bons dosages.
Habituellement, les alchimistes se servent d’un récipient ressemblant à une écuelle pour mélanger leurs Ingrédients. C’est un objet chargé lui aussi de particules magiques. Certains alchimistes lui ont donné le nom de « cral ». Pour transporter leurs Ingrédients, les alchimistes utilisent une mallette spécialement destinée à cet usage, appelée « l’hobore ». Ceux qui ont le moins de mémoire ont recours à un grimoire pour noter les dosages et les formules magiques appropriés. Au cas où, les plus prévoyants, comme Karl de Kagas, peuvent stocker tout ce dont ils ont besoin dans un sac à dos magique appelé « basace », qui a le pouvoir de réduire ce qu’il transporte grâce à un sortilège très facile à lancer. Lorsqu’on retire un objet de cette réserve enchantée, il reprend automatiquement sa forme d’origine.
Comme les Ozériens ont naturellement une certaine affinité avec la magie, chaque d’entre eux peut faire de l’alchimie, à condition qu’on lui montre comment agir et qu’il ait les Ingrédients nécessaires. Toutefois, plus les sortilèges sont nombreux et puissants, plus la transmission à un novice peut devenir compliquée.
N’est pas Sage qui veut pour autant. Cela demande du temps, de la concentration et beaucoup de travail. Les meilleurs Sages sont appelés « les Grands Sages ». Chaque île d’Ozéria a son Grand Sage. Karl est celui de Géjooq, Claire celui d’Yknik. À chaque pleine lune, ces alchimistes d’élite se réunissent sur une île spécifique pour faire le point sur leur guilde, grâce à un sort de téléportation qui allie la magie de leur pendentif à celle de l’astre nocturne. Certains prétendent que la Réunion des Grands Sages est placée sous la férule de Goz en personne. Le Roi des Dieux en profiterait pour s’adresser régulièrement aux mortels par le biais de ces Grands Sages.
La principale différence entre les Sages et les Magiciens, c’est que les premiers ont recours à la magie grâce à des ingrédients extérieurs à leur propre constitution. Les Magiciens, eux, n’ont pas besoin d’Ingrédients pour stimuler leur magie puisqu’elle leur est intrinsèque.
Source image: Mon Rift à moi – Overblog
Je vous propose de trouver ci-dessous la suite du chapitre 3 de la première partie du tome 1 d’Ozéria, « Le destin des mages ». Karl et Agnès se trouvent toujours à Vélom, la capitale d’Éphade, île qu’ils doivent explorer pour trouver le Sanctuaire d’Aninis où Karl […]
Non classéJe vous propose de trouver ci-dessous la suite du chapitre 3 de la première partie du tome 1 d’Ozéria, « Le destin des mages ». Karl et Agnès se trouvent toujours à Vélom, la capitale d’Éphade, île qu’ils doivent explorer pour trouver le Sanctuaire d’Aninis où Karl est censé acquérir la Puissance Lunaire. Les deux amis assistent, du haut d’une falaise, à un sacrifice religieux qui horrifie la jeune femme…bonne lecture à tous!
Avec un geste d’impuissance, Karl se tourna vers la magicienne au visage décomposé par l’effroi. Le jeune souverain réalisa alors qu’Agnès restait peut-être trop sensible pour comprendre qu’ils n’avaient aucun intérêt à se mêler des affaires religieuses des Vélomois. Il la décrocha de la barrière à laquelle elle était venue s’agripper pour qu’elle ne vît pas Double Ennui avaler goulument le bœuf sacrifié au dieu des mers. La jeune femme résista un peu et dit avec indignation :
« Comment peut-on agir de la sorte ? On croirait que regarder ce dragon dévorer un animal qui ne peut même pas se défendre fascine les gens ! Et puis, d’où sort cette bête immense et sanguinaire ?
— Les prêtres l’ont appelée Double Ennui, répondit Karl en lui serrant légèrement le bras pour la calmer. C’est sans doute un monstre marin. Le monde regorge de ce genre de créatures hideuses et meurtrières. Ce sont les enfants de la déesse Élia. On dit que c’est dans l’océan qu’on trouve le plus grand nombre de ces êtres terribles et primitifs. C’est là qu’Élia les fait naître.
— Mais toutes ces histoires sur Élia, ce ne sont que des légendes ! protesta Agnès avec naïveté.
— Peut-être, Agnès, mais les gens croient en ces légendes. Et Double Ennui existe bien : tu l’as vu de tes yeux. Vélom est une ville côtière. On y fait donc en sorte de s’attirer les faveurs de la mer, de ses habitants et d’Émidon, le dieu qui régit les eaux. Au-dessus de cette plage, un temple lui est dédié. Pour calmer la fureur de l’Agrukien qui, selon les Vélomois, a envoyé Double Ennui sur leurs côtes, les prêtres d’Émidon ont dû rapidement demander aux habitants un bœuf sacrificiel pour assouvir la faim du monstre reptilien. Au nom d’Émidon qu’ils estimaient urgent d’apaiser, ils ont sûrement organisé tout ce rituel pour se protéger. Ils imaginent probablement que cette créature vient du fond des océans pour attaquer Vélom, sous les ordres du dieu de la mer. En définitive, tout ceci ne nous concerne pas et intervenir serait considéré comme un sacrilège. Oublions donc ce malheureux bœuf et reprenons notre route, tu veux bien ? »
Agnès hocha la tête et Karl se sentit attendri. Sur son île, la magicienne vivait en marge de la société. C’était pour sortir de cet isolement dans l’ignorance qu’Agnès avait désiré suivre Karl. Or, l’exploration du monde dont elle rêvait passait par la découverte des rites sociaux et religieux de l’espèce humaine, aussi cruels qu’ils puissent parfois paraître. Quoi qu’il en soit, Karl restait convaincu qu’en laissant Double Ennui se repaître de son repas bovin, il éviterait tout reproche de la part d’Émidon.
Comme l’épaule de Karl le faisait de moins en moins souffrir et qu’Agnès se sentait dépitée par les us et coutumes de la société, les deux jeunes gens décidèrent de se remettre en route et de s’éloigner de Vélom. Ils s’aventurèrent dans les hauteurs avoisinantes.
Source image: Square Palace
La magie est considérée à Ozéria comme une sorte de ressource naturelle. Elle s’appuie d’ailleurs sur 7 éléments fondateurs de la nature : l’eau, le feu, la terre, l’air, les ténèbres, la lumière et la lune. Tous les Ozériens peuvent naître avec des dispositions à […]
Non classéLa magie est considérée à Ozéria comme une sorte de ressource naturelle. Elle s’appuie d’ailleurs sur 7 éléments fondateurs de la nature : l’eau, le feu, la terre, l’air, les ténèbres, la lumière et la lune.
Tous les Ozériens peuvent naître avec des dispositions à la magie. Cela fait partie d’eux-mêmes, de leur code génétique. Certains développent ces dispositions par des études très poussées dans ce domaine : ce sont les Magiciens. Ils apprennent ainsi à se concentrer de façon presque méditative pour faire jaillir de leurs mains la magie qu’ils ont cultivée en eux. En général, un Magicien ne peut aspirer qu’à maîtriser totalement un seul des 7 éléments, celui qui était présent en plus grande quantité dans son être avant de commencer sa formation. Agnès, la femme de Karl, doit être considérée comme une Magicienne de l’Eau. C’est le seul élément qu’elle maîtrise assez pour lancer des sortilèges. Elle est parfaitement incapable de jeter un sort de feu ou de terre. Les rares Magiciens qui parviennent à maîtriser plusieurs éléments magiques sont appelés des Archimages. Chez les Magiciens, on distingue les Enchanteurs (qui pratiquent plutôt la magie blanche) des Sorciers (qui pratiquent plutôt la magie noire). On peut à la fois recourir à la magie blanche et à la magie noire mais, la plupart du temps, les Magiciens sont plus à l’aise avec l’une ou l’autre. Agnès, par exemple, est clairement plus une Enchanteresse qu’une Sorcière.
Une fois que les Magiciens ont appris à se servir de la magie, ils peuvent l’utiliser de deux manières différentes. Soit ils la puisent en eux pour lancer un sortilège à partir d’une incantation, soit ils passent par le biais d’un objet (le plus souvent une arme). S’ils la puisent en eux, le sortilège jaillira de leurs mains, considérées comme les plus puissants vecteurs de magie à Ozéria. S’ils se servent d’une arme, celle-ci prendra les propriétés magiques associées au sortilège invoqué. Une fois que l’objet est ensorcelé, son pouvoir peut passer de l’arme au Magicien, et vice-versa, grâce à un flux magnétique puissant. Dans tous les cas, il faut passer par une incantation, une sorte de formule magique, pour stimuler la magie intrinsèque aux Magiciens. Celle-ci peut se faire de manière silencieuse ou à voix haute, l’essentiel étant qu’elle soit effectivement prononcée, intérieurement ou non. Certains Magiciens expérimentés se montrent d’une rapidité incroyable pour lancer un sort, grâce à l’habitude et à la pratique.
Quelques individus ne passent pas forcément par des études poussées pour utiliser la magie à Ozéria. Il s’agit des Mages. Ce sont des êtres plus ou moins doués pour la magie au départ, comme tous les Ozériens, mais qui sont investis de pouvoirs extraordinaires par l’intermédiaire d’un Agrukien. Un Dieu ou une Déesse peut effectivement faire un Don Magique à l’Ozérien de son choix afin de le transformer en Magicien plus rapidement que s’il avait étudié pour y parvenir. Les Immortels choisissent leur Mage pour des raisons qui leur sont propres. En général, chaque Agrukien a le droit de choisir un Mage pour le représenter à Ozéria. Goz a choisi Karl, Rahé a misé quant à elle sur Claire. Les Mages sont plus puissants que les Magiciens, puisque leurs pouvoirs leur viennent directement des Dieux, mais il est aussi souvent plus difficile pour eux de les maîtriser. Ils n’ont effectivement pas pu s’y préparer en suivant des études adéquates.
Il existe quelques endroits sacrés à Ozéria, capables eux aussi de conférer des pouvoirs magiques à un mortel lambda. C’est ce qui est notamment arrivé à mon personnage de Nahum Cinder, devenu une créature investie de la magie du feu après avoir été trempé dans un fleuve unique en son genre. Cette manière d’acquérir de la magie est cependant presque anecdotique, tant les risques encourus sont grands.
Les Agrukiens, de par leur statut d’Immortels, peuvent évidemment recourir à la magie. Ils l’invoquent à la manière des Magiciens, mais même les Dieux n’ont pas assez d’énergie psychique pour maîtriser tous les éléments. Chacun d’eux manie un élément qu’il préfère aux autres et a tout juste assez de potentiel pour en utiliser un deuxième partiellement. On comprend ainsi que maîtriser tous les éléments servant de support à la magie représente une somme d’énergie psychique considérable et, pour tout dire, a priori impensable.
Pour terminer ce topo, sachez qu’on peut aussi recourir à la magie grâce à l’Alchimie, sur Ozéria. On appelle ceux qui la pratiquent des Sages. Contrairement aux Magiciens, les Sages ne peuvent avoir recours à la magie en la puisant directement en eux. Ils se servent d’Ingrédients pour la stimuler.
Source Image: Pinterest
Chaque île d’Ozéria est indépendante. C’est donc comme si l’Archipel réunissait une trentaine de nations. Toutes sont des monarchies. Chaque île a son roi, sa reine, son palais… leur organisation peut rappeler celle des cités de l’Antiquité. En fonction de l’île où l’on se trouve, […]
Non classéChaque île d’Ozéria est indépendante. C’est donc comme si l’Archipel réunissait une trentaine de nations. Toutes sont des monarchies. Chaque île a son roi, sa reine, son palais… leur organisation peut rappeler celle des cités de l’Antiquité.
En fonction de l’île où l’on se trouve, l’urbanisation n’est pas égale. Certains rois de l’archipel gouvernent des cités plus grandes que d’autres. C’est notamment ce qui explique que le « palais » de Kagas n’existe pour ainsi dire pas. Karl gère les affaires de son « royaume » à partir de sa propre maison, un peu à la manière d’un chef gaulois. C’est aussi ce qui fait de lui un roi à dimension humaine, très accessible. Par contre, il existe à Ozéria des cités beaucoup plus importantes, avec d’immenses palais et de véritables cours.
A priori, le pacifisme est de mise à Ozéria. Certaines îles (comme celle de Zuque, par exemple, dédiée au dieu de la guerre) sont un peu plus belliqueuses que d’autres, mais, globalement, il y a eu très peu de conflits entre elles. Le rôle des Élus est d’assurer le maintien de cette paix internationale. C’est une des charges de Karl, notamment, qui a été désigné comme l’Élu de Goz à sa majorité.
On passe généralement d’île en île avec un bateau, ce qui explique l’essor du commerce maritime dans ce monde. Les marchands y sont nombreux et comme certaines nations ont des ressources uniques, il est vite apparu intéressant de pratiquer un maximum d’échanges commerciaux. Ce monde s’inscrit dans un contexte historique à la fois relativement ancien (les bateaux à vapeur n’existent pas, à Ozéria, tout comme les avions, les ordinateurs, les trains ou les smartphones) et en même temps moderne par certains aspects (au niveau du langage, de l’habillement, de l’apparence des personnages, de certaines constructions et des aménagements intérieurs, notamment).
Il existe une langue commune aux Ozériens, parlée et comprise par tous, mais aussi de nombreux dialectes en fonction des îles (plus ou moins pratiqués en fonction des régions, quoique la plupart soient considérés comme des « langues mortes »). Le tutoiement est fréquent, il n’est pas considéré comme un manque de respect mais comme une volonté de parler d’égal à égal. Un paysan ozérien peut ainsi tutoyer le roi de son île, sans connaître personnellement le monarque, et ce dernier n’a pas à s’en sentir offusqué. Le vouvoiement existe, mais reste une marque de politesse excessive dont on se sert plutôt dans les grandes villes, entre gens pourvus parfois d’un certain snobisme…
Même si Ozéria est censée être pacifique, ses îles entraînent leurs propres armées…on ne sait jamais. Le clergé peut avoir un pouvoir décisionnaire dans certains gouvernements, cela dépend de l’île en question et de son monarque. Sinon, les prêtres et les prêtresses de cet univers ont avant tout une fonction spirituelle : ils rappellent aux mortels qu’ils doivent tout aux Agrukiens, les récompensent ou les punissent en fonction de la force de leur foi… Les disputes théologiques ne sont toutefois pas rares, car les dieux ne font pas toujours l’unanimité.
Source image: Universal Soluce
Les extraits à écouter, ce sont des chapitres entiers ou juste certains morceaux d’entre eux présentés sous forme audio par son auteur. L’occasion rêvée de découvrir autrement les aventures de Karl de Kagas! Souvent accompagnés d’une musique de fond associée au texte lu, ces petits […]
Non classéLes extraits à écouter, ce sont des chapitres entiers ou juste certains morceaux d’entre eux présentés sous forme audio par son auteur. L’occasion rêvée de découvrir autrement les aventures de Karl de Kagas!
Souvent accompagnés d’une musique de fond associée au texte lu, ces petits bouts d’histoires invitent au dépaysement et à la relaxation. Bonne écoute à vous! 🙂
Les extraits à lire, ce sont des petits morceaux de texte empruntés aux différents romans de la saga romanesque. C’est l’occasion de découvrir le début de certains chapitres, histoire de donner l’eau à la bouche 🙂 Ils ne sont jamais très longs et sont classés […]
Non classéLes extraits à lire, ce sont des petits morceaux de texte empruntés aux différents romans de la saga romanesque. C’est l’occasion de découvrir le début de certains chapitres, histoire de donner l’eau à la bouche 🙂
Ils ne sont jamais très longs et sont classés dans leur ordre d’apparition. Ils sont souvent joliment illustrés, alors pourquoi s’en priver?
Les topos à découvrir, c’est une mine d’informations sur l’univers d’Ozéria: comment il fonctionne, quels sont les peuples qui y vivent, comment ils s’organisent, ce qui les caractérise… C’est aussi l’occasion de découvrir l’histoire de ce monde, ses spécificités, sa mythologie, ses croyances… Enfin, vous […]
Non classéLes topos à découvrir, c’est une mine d’informations sur l’univers d’Ozéria: comment il fonctionne, quels sont les peuples qui y vivent, comment ils s’organisent, ce qui les caractérise…
C’est aussi l’occasion de découvrir l’histoire de ce monde, ses spécificités, sa mythologie, ses croyances…
Enfin, vous y trouverez des précisions sur la magie, l’alchimie et d’autres compétences extraordinaires qui s’y développent…
Je vous propose de trouver ci-dessous le début du chapitre 3 de la première partie du tome 1 d’Ozéria, « Le destin des mages ». Karl et Agnès se trouvent toujours à Vélom, la capitale d’Éphade, île qu’ils doivent explorer pour trouver le Sanctuaire d’Aninis où Karl […]
Non classéJe vous propose de trouver ci-dessous le début du chapitre 3 de la première partie du tome 1 d’Ozéria, « Le destin des mages ». Karl et Agnès se trouvent toujours à Vélom, la capitale d’Éphade, île qu’ils doivent explorer pour trouver le Sanctuaire d’Aninis où Karl est censé acquérir la Puissance Lunaire…bonne lecture à tous!
CHAPITRE 3 :
De Vélom aux Stones
Il faisait très chaud en ce premier après-midi que passaient Agnès et Karl sur l’île d’Éphade. À un moment, ils aperçurent une route qui s’éloignait un peu de Vélom. Celle-ci s’enroulait autour de villas qui dominaient l’océan. Ils prirent le parti de rejoindre les falaises au nord de la capitale par cette voie qui serpentait au-dessus de la lagune. Ils espéraient ainsi pouvoir bénéficier de l’air marin qui y circulait sûrement plus librement pour se rafraîchir un peu.
Alors qu’ils longeaient avec plaisir la plage de Vélom, un attroupement de personnes en contrebas attira leur attention. De nature curieuse, les deux jeunes gens prirent l’initiative de s’approcher.
Ce fut Karl qui, le premier, se pencha au-dessus de la barrière qu’on avait installée au bord de la route. Il aperçut sur la plage un bœuf attaché à un épieu et livré à un immense reptile pourvu de deux têtes de dragons coiffées d’un ruban aux couleurs d’Émidon. Le pieux souverain comprit qu’il assistait en fait à un sacrifice offert au dieu des mers. En effet, un temple qui lui était consacré était perché au sommet d’une falaise voisine à celle sur laquelle on avait construit les villas de Vélom. Alors que la foule tremblait de tous ses membres devant un des fils monstrueux qu’Émidon avait dû avoir d’Élia, la déesse des entités primaires, le pauvre bovin hurla à la mort : l’une des têtes reptiliennes se dirigeait vers lui. D’après ce que put entendre Karl des prêtres d’Émidon qui présidaient au sacrifice en criant leurs prières, cette ignoble créature se nommait Double Ennui, ce qui lui allait d’ailleurs parfaitement. Karl regardait avec tristesse cette pratique sanglante quand Agnès s’écria avec horreur :
« Mais c’est inhumain d’abandonner ce pauvre animal à ce monstre ! Nous devons intervenir ! »
Source image: Square Palace
Source image: thetheriansaga.fandom.com Ci-dessous vous trouverez un nouvel extrait du tome 1 d’Ozéria en version audio! Il s’agit de la suite directe de l’article précédent, après la victoire de Karl sur la Sage Patrice transformé en Faciès mural. Bonne écoute à tous et à bientôt […]
Non classéSource image: thetheriansaga.fandom.com
Ci-dessous vous trouverez un nouvel extrait du tome 1 d’Ozéria en version audio! Il s’agit de la suite directe de l’article précédent, après la victoire de Karl sur la Sage Patrice transformé en Faciès mural. Bonne écoute à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures! 🙂