En gros, le temps s’écoule sur Ozéria exactement de la même manière que pour nous (ou presque). Une journée dure vingt-quatre heures, une heure soixante minutes, une minute soixante secondes, etc.
L’année se découpe en 4 saisons, chacune composée de trois mois et demi. Chaque mois est consacré à un Agrukien. Dans l’ordre, on a : le mois de Goz (Gozor), le mois d’Emidon (Emior), le mois de Bédès (Bedor), le mois de Rahé (Rahor), le mois de Germière (Germior), le mois d’Inia (Inior), le mois de Dénita (Dénior), le mois d’Aninis (Anior), le mois de Lopanol (Lopor), le mois de Logud (Logor), le mois de Fastos (Fastor), le mois de Domios (Domior), le mois de Clotilde (Clotior), le mois de Chérème (Chéror). L’hiver va du 15e jour de Gozor au 28e jour de Rahor. Le printemps va du 1er jour de Germior au 14e jour d’Anior. L’été va du 15e jour d’Anior au 28e jour de Fastor. L’automne va du 1er jour de Domior au 14e jour de Gozor.
Chaque mois est divisé en quatre semaines de 7 jours (tous les mois ont donc 28 jours à Ozéria ).
Dans une semaine, chaque jour rend hommage à l’un des 7 éléments naturels permettant à la magie ozérienne d’exister. On commence avec le Jour de l’Eau (Auzi), puis il y a le Jour du Feu (Feuzi), le Jour de la Terre (Terzi), le Jour de l’Air (Èrzi), le Jour de la Lumière (Lumizi), le Jour des Ténèbres (Ténézi) et enfin le Jour de la Lune (Lunizi).
Il faut noter que depuis le dérèglement climatique lié à la Grande Glaciation, qui a eu lieu voilà deux mille ans (soit deux millénaires), le cours des saisons peut paraître un peu déréglé sur certaines îles d’Ozéria. Des courants d’air frais entrent régulièrement en contact avec des températures élevées, ce qui crée de fréquents orages, aussi bien en plein hiver qu’au beau milieu de l’été.
Lorsqu’on note une année dans un document ozérien, cela indique le nombre d’années écoulées depuis la Grande Glaciation. Ainsi, un texte datant de « 1888 » indique qu’il a été écrit 1888 ans après la Grande Glaciation. Les puristes écriraient « 1888 après LGG » (LGG signifiant La Grand Glaciation) mais il est d’usage de laisser tomber le « après LGG », en général.
Le cycle jour/nuit fonctionne aussi quasiment comme chez nous. Les Ozériens ne distinguent cependant pas vraiment d’hémisphères, dans le sens où leur Archipel s’étend d’une région glaciaire à une autre de façon plate et linéaire.
Pour assurer la vie dans leur monde, les Ozériens imaginent simplement qu’il y a un dieu du soleil (il s’agit d’une divinité secondaire appelée Iolios, placée sous la responsabilité de Lopanol) qui apporte la lumière nécessaire au lever du jour et une déesse de la lune (une autre divinité secondaire, Noxy, placée sous la responsabilité d’Aninis) qui prend son relais à la tombée de la nuit. À ce sujet, on peut aussi remarquer que la Lune ozérienne ne se présente pas tout à fait comme la Lune terrienne… elle apparaît dans le ciel nocturne sous la forme d’un arc de cercle doré (censé rappeler l’arme préférée d’Aninis, qui se trouve justement être un arc !). De temps à autre, l’arc se transforme en disque et c’est là que les Ozériens ont ce qu’on appellerait « un soir de pleine lune ». Cette configuration particulière possède des caractéristiques ésotériques voulues par Goz et sert avant tout de signal aux adeptes de son culte, bien que d’autres divinités prêtent à ce phénomène imprévisible un certain nombre de pouvoirs magiques.
Source image mise en avant: Esoterique