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Les Nymphes d’Ozéria sont des divinités prémianes, c’est-à-dire qu’elles ont existé avant la Grande Glaciation et les Agrukiens. La légende les prétend filles de la déesse de la nature, Dybèle, et de son frère Mérée. Nul ne saurait dire exactement leur nombre. Il y en a en tout cas beaucoup. Après la Grande Glaciation, certaines ont investi les îles d’Ozéria, où elles ont retrouvé les lieux qu’elles aiment habiter depuis toujours : les arbres, les montagnes et les eaux. La croyance populaire leur attribue un rôle de gardienne. Une Dryade (nymphe des forêts) veillerait donc sur le bois qu’elle occupe, une Oréade (nymphe des montagnes) sur les sommets qu’elle honore de sa présence, une Naïade (nymphe des eaux) sur les fleuves et les rivières dans lesquels elle s’ébroue. Généralement représentées très belles et pleines de gaieté, les Nymphes sont connues pour leur espièglerie. Leur vie est simple, libre et joyeuse. Elles chantent, dansent et jouent des tours aux passants (surtout s’il s’agit d’un ces beaux jeunes hommes qu’elles apprécient particulièrement).
Physiquement, les Nymphes d’Ozéria ressemblent en tous points aux Humaines. Elles sont en général capables d’utiliser la magie qui correspond le mieux à leur environnement (la terre, l’eau et l’air le plus souvent). Elles n’apparaissent aux mortels que lorsqu’elles l’ont décidé. Autrement, elles restent parfaitement invisibles. Séductrices dans l’âme, leurs histoires d’amour, heureuses ou malheureuses, inspirent de multiples légendes ozériennes. Malgré leur nombre, en rencontrer une quand on est un mortel relève du prodige. Elles aiment charmer les Hommes autant qu’elles les craignent. Elles peuvent ressentir des émotions, vibrer d’amour ou de désespoir. Elles sont normalement immortelles, mais certaines fables racontent qu’il existe un moyen de les faire disparaître et de les tuer. Cela explique peut-être pourquoi elles ne se montrent finalement pas si souvent. Un Agrukien, par contre, peut les voir sans problème s’il en a envie. Plusieurs d’entre eux ont eu une liaison avec une Nymphe, même si d’un point de vue généalogique ils sont cousins. Lorsqu’elles se sentent en danger, elles peuvent disparaître comme elles sont apparues, à la manière de fantômes hantant la Nature que symbolisait leur mère avant que celle-ci ne soit supplantée par les Agrukiens. Certaines collaborent avec Goz et son panthéon, d’autres n’oublient pas que c’est par leur faute que leurs parents ont été oubliés. On ne sait jamais à quoi s’attendre avec une Nymphe d’Ozéria, c’est aussi ce qui fait son charme…

Sources images: Theudericus et ECHANGE SPIRITUEL – Eklablog

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